Extrait de son nouvel EP du même nom fraîchement sorti début mars, le trio GREYBORN a récemment mis en ligne le clip de "Scars".
GREYBORN se situe dans cet interstice entre lumière et ténèbres, quelque part dans la froideur minérale et humide de Limoges où le groupe se forme en 2021. Le trio propose un heavy-rock aux accents stoner et doom et s’inscrit dans la lignée des groupes de la scène actuelle comme MARS RED SKY, MONOLORD ou encore KADAVAR. Le groupe se démarque notamment par sa formation avec un batteur/chanteur, Théo Jude. Celui-ci est accompagné par Guillaume Barrou à la basse et de Maxime Conan à la guitare (également frontman du duo heavy-blues BLACKBIRD HILL aux côtés de Théo Jude).
Enregistré et mixé par le groupe, le premier EP « Leeches » sorti en mars 2022 avait été masterisé par Karl Daniel Lidén (GREENLEAF, LOWRIDER, DOZER...). Après une trentaine de dates à travers la France, avec entre autres MONDO GENERATOR, NEBULA, MY DILIGENCE, POGO CAR CRASH CONTROL, GIÖBIA, TEMPLE FANG, W!ZARD, WITCHFINFER, DECASIA...), GREYBORN était de retour en mars 2024 avec son EP « Scars ».
Si « Scars » est le titre de l'EP, c'est parce que cette chanson représente parfaitement l'équilibre musical que le groupe recherche. On y trouve un chant et un thème de guitare épiques, des riffs lourds, un refrain accrocheur et un pont rageur. Il relate le périple d’une société marchant dans un but inconnu à travers des paysages qui se décomposent de manière surréaliste. Les personnages progressent de façon implacable mais lorsque le refrain arrive, ils laissent entrevoir une résignation sage et douce-amère... ils savent qu’en dépit de la sueur qu’ils versent pour avancer, ils ne verront pas le bout du chemin. Dans un dernier bilan, ils porteront le regard sur chacune de leurs cicatrices, dont les reliefs rappellent et se confondent avec les paysages traversés.
Pour adapter en vidéo la nostalgie introspective et l'imaginaire graphique de ''Scars'', Guillaume, Maxime et Théo ont choisi de faire appel à Sébastien Antoine. Le vidéaste s'est inspiré de la pochette de l'EP. Il y répond avec un magnifique noir et blanc, tranché, vif, presque fantomatique. Il s'appuie sur le travail de la maquilleuse Clémence Blaise pour fragmenter l'image des musiciens, et participe à rendre l'émotion du morceau palpable.
